Emmanuelle Nizou
Photo © Bea Borgers
Emmanuelle Nizou est basée à Bruxelles. Elle engage des collaborations avec des artistes et des collectifs qui inventent, au croisement de l’art et de l’activisme, des stratégies d’intervention dans la sphère publique pour penser la place des communs. Elle a été membre de Kom.post, a co-fondé Loop-s et Désorceler la finance. Elle entame avec Exil·s & Création·s la ligne de recherche Désorceler Frontex, Une approche cosmologique et conjuratoire des frontières.
Après un parcours de coordination artistique et de programmation dans les arts de la scène (Les Halles de Schaerbeek, La Bellone), elle se prête volontiers à des expériences transdisciplinaires allant de la radio et l’art sonore aux pratiques situées, comme oreille extérieure, rédactrice, conseillère dramaturgique ou éditoriale. Elle travaille avec Maxime Lacôme à l’Atelier de Création Sonore et Sauvage, l’Axoso, situé dans les Marolles, qui encourage la création sonore et musicale dans une dynamique d’échange des savoirs et de faire collectif. Elle s’est jointe aux équipes de curation des festivals Days4Ideas de la Bellone (Mylène Lauzon & Camille Louis) et Feral du CIFAS (Marine Thévenet & Anna Czapski), de l’école expérimentale (Léa Drouet & Camille Louis). En tant qu’associée au pôle de dramaturgie d’Entropie production, elle est aussi intervenue auprès de Sophie Sénécaut, Vincent Glowinski et Maxime Arnould.
Elle interroge la place de l’imaginaire, des récits et de la littérature orale dans les pratiques actuelles à visée transformatrice. Elle participe à ce titre à la recherche initiée par Louise Vanneste Pangée, Vers les territoires de l’imaginaire et des pratiques hybrides, ainsi que celle de Julien Fournet qui accompagne sa création L’enfance majeure. Elle a récemment amorcé des collaborations avec Anna Rispoli (Struggle Care Joy), Diederik Peteers (Confabulations), le Collectif Curieux/Constance Bugnon & Gianna Sutterlet (Fabulations) et Jonathan Frigeri autour des mythes et légendes qui entourent le Léman.