Arthur Lacomme

Arthur Lacomme vit à Bruxelles. Les sons l’animent. Le son de la ville qui orchestre le quotidien. Le son du piano effleuré par les pattes du félin curieux. Le son des ondes FM crachotant dans le poste-radio. Le son de l’objet dans lequel se cache un instrument. Intéressé aussi au geste, à la posture et à l’instabilité, il réfléchit à l’instrument et à l’utilisation du corps dans la production de sons. Parfois, la réflexion aboutit à la concrétisation d’objets sonores, ce qui génère des modulations d’ondes électro-acoustiques. Joie.

Appartenant à la grande famille Radio Panik, il y explore l’improvision noise avec le collectif Alerte Niveau 5, l’écriture radiophonique de chronique avec ambiance sonore, les dispositifs de studio mobile et l’accompagnement d’émission informations alternatives et engagées.

Sensible à l’expérimentation, il s’implique au sein de L’AXOSO (L’Atelier de Création Sonore et Sauvage), créé par son kouzin Maxime. Il fabrique et joue des instruments faits de récupération avec des jeunes du quartier des Marolles. Il frappe sur des casseroles avec la tribu GAML. Il plonge dans la bidouille sonore avec La Bricole. Il transforme un vélo en objet musical.

Pour se désénerver d’un monde aussi lisse et moralisateur, comme peut l’être celui de certaines bandes dessinées pour jeune public, ils sort ses machines à bruits et cauchemarde avec ses comparses de Kill Martine.

Il est conscient de vivre dans un monde insensé. Malgré cela, il est très souvent content.

« Carpe Diem, ça déprime » – Anna Graham